Forcément, mon voyage en Grèce a été influencé par la lecture de Vendredi ou les limbes du Pacifique qui m'a accompagné un peu partout et a fait par conséquent le tour du pays avec moi, d'où son état je m'excuse auprès du propriétaire. Je m'en excuse mais ne regrette rien , tellement cette lecture a ensoleillé mon voyage et en a rendu les moindres instants [EN CONSTRUCTION]
Faulkner a dit " Un paysage se conquièrt avec la semelle des chaussures et non avec les roues d'une automobile"
Faulkner ignorait les joies du stop. Cependant à éviter quand on est du genre à se faire des scénarios catastrophes constamment (je m'autoflagelle là).
Premièrement les banalités : à deux c'est plus sympa, et ça paraît moins louche, les gens s'arrêtent plus facilement (surtout si vous êtes en couple paraît-il). Alors vous allez vous foutre de moi mais évitez : les autoroutes (ok c'était une nationale mais à éviter aussi ^^ à moins d'adorer se faire frôler par des 38 tonnes). Le mieux c'est les petites routes, forcément, on vous déposera surement qu'au village le plus proche, souvent les gens rentrent chez eux tout simplement, mais ils s'arrêtent facilement, étant donné qu'ils s'ennuient (NB : être bavard et aimer parler de la météo). Le mieux : les sorties de villages, villes, avec des ronds points (si si véridique, c'est du vécu tout ça). Oubliez pas le petit panneau, c'est rassurant pour les automobilistes. Mais surtout, pour les routiers, c'est beaucoup plus pratique : ils ont un trajet à faire, si votre destination est sur leur chemin ils vous emmènent ! Demandez leur un de leur disque, les trucs qui comptent leurs heures et tout et accrochez le sur votre panneau. C'est comme avoir la "bénédiction du dieu de la route", voilà un routier vous a béni, vous êtes dignes de monter dans le prochain camion ! Le stop permet de rencontrer des gens et de voir la route plus haut que les autres (depuis la cabine d'un camion).
Grillons ensemble une petite cigarette. On me comprendra.
Une petite ville de 19000 habitants, où il n'y a pas grand chose à voir. C'est plutôt une zone de passage vers la Suisse, mais si vous vous y arrêter, voilà quelques bons plans.
Le centre ville en lui-même n'a rien d'extraordinaire: une rue principale où sont concentrés les boutiques et les restaurants. Mais je signale quand même les quelques monuments qui font la fierté des amoureux de Pontarlier (même si je ne fais pas partie de ceux ci!): la porte Saint-Pierre (photo) et l'Eglise Saint-Bénigne...Voilà pour les amateurs d'histoire, et d' «art »!
Dans un tout autre domaine,quelques bars sympas (citons le Néo, pour les souvenirs...), un ciné (indispensable pour me faire tenir!!), un petit théâtre. A signaler également les bords du Doubs où il fait bon se promener.
Et que serais ma petite ville sans l'absinthe?? Pas l'apéritif anisé que tout le monde connaît, la véritable absinthe!! C'est un véritable mythe ici: on raconte que l'incendie d'une distillerie au début du XXème siècle a obligé les ouvriers à vidanger les cuves dans le Doubs...Résultat: l'apéro était gratuit! Dommage que ça ne soit plus le cas! Ça donnerait de l'intérêt à ma petite ville. (Et, non, je ne suis pas une alcoolique!!)
En fait, le plus intéressant, c'est ce qu'il y a à l'extérieur (peut-être y 'aura-t-il un jour ou l'autre un article sur un village alentour!). On peut profiter des sentiers de randonnées ou des pistes de ski selon la saison. Les paysages sont parfois magnifiques que ce soit en automne avec les arbres multicolores ou en hiver avec les vastes étendues de neige. A voir, le lac Saint Point et ses canards ou le château de Joux où sont jouées, l'été, des pièces de théâtre en plein air...Génial!
Bref, si vous aimez le froid, le calme, les plats régionaux, les balades, le ski, vous pouvez toujours passer par Pontarlier. J'ai beau dire, même si je n'ai pas l'intention de passer ma vie ici, j'y ai quand même mes souvenirs, mon enfance, mes délires avec mes copains du lycée...c'est pas si terrible que ça!
Dans ma Franche Comté natale existe un village. . .
Franois ou le village dont il ne fallait pas omettre de parler, car que serait le monde sans cette tache à sa surface ?
J'avoue ce village je le connais bien vu que j'y ai grandi haha. Alors Franois c'est 1800 habitants et beaucoup de vaches, une église, un café, une boucherie, une boulangerie, une poste, un épicier (une mairie : super original). (Et la gare fonctionne toujours (ce qui fait toujours rire les guichetiers de la SNCF quand je prend mes billets de train), et en face il y'a une casse, paysage magnifique de destruction de la ferraille, la machine détruite par la machine, vue que j'ai toujours le temps d'admirer quand je grille une cigarette dans le petit matin froid, quand j'attend mon train).
Mais contrairement à ce qu'on pourrait penser, et malgré mon amour des villes polluées, Franois c'est joli et c'est avant tout des champs, une forêt, des grands terrains de sport près de l'école, un parc aventure (oui ils nous saoulent tellement avec ce truc qu'il fallait en parler).
A part ça le village est grignotté de plus en plus par la ville (Besançon) toute proche.
Depuis quelques années, j'ai appris à apprécier les paysages de la Bourgogne, mais ceux de la Franche Comté gardent un petit truc. On voit bien que vous vous êtes jamais promenés dans les champs de cerisiers en fleur à Fougerolles (Haute Saône).
Voilà Franois, je te rend hommage, tu n'as rien pour toi mais bon si vous passez par là, arrêtez vous au café et posez vous un moment !!
Bienvenue à Cheilly...
Paisible bourgade à la frontiere entre Saone et Loire et Cote d'or, prise entre les Paturages et les Vignobles de la cote de Beaune... Voici donc une commune sans histoire, dont la renommée,
meme si elle est très relative, est due à son vin, AOC cotes de Beaune, commune qui a accueilli en 1998 la Saint Vincent tournante, fete annuelle du vin et de ses adorateurs. Un village qui a eu son petit
succès pendant les Trentes Glorieuses, epoque ou les viticulteurs n'avaient qu'à produire pour vendre, et ou le village comptait facilement 1ooo habitants. A présent, tous dépérissent, dans la
mesure ou le vin de Bourgogne subit la concurrence, d'autant plus meurtrière que jamais dans les Maranges nos amis viticulteurs ne se sont soucié de faire des efforts de commercialisation.
Toujours est-il qu'on trouve à Cheilly du très bon vin, et à des prix très très abordables ! Néanmoins il faut l'admettre, Cheilly, si la neige donne à la place du village certaines charmes, ne
présente qu'assez peu d'intéret, si ce n'est pour le touriste assez peu exigeant. Pour ce dernier, une fois la curiosité (ou l'hostilité) des autochtones dépassée, la beauté de l'endroit pourra se
révéler. Si le village en lui-meme, en son centre vieux, endormi (pour ne pas dire mort) qui n'a que le charme des souvenirs d'enfance couleur sepia - ou ses lotissements nouvellement
construits, ne diffèrent absolument pas de tout le reste d'une campagne française touchée par la périurbanisation, on trouvera tout de meme dans la nature alentour quelques belles
promenades à faire. Cheilly s'etale le long d'une petite riviere locale, la Cozanne, qui coule entre les vignobles pentus qui ont pour sommet les Trois Croix, et de l'autre le Mont Rome et ses
vaches. Chacun des deux sommets offrent un paranoma assez sympathique sur toute la région. La légende veut que depuis les Trois Croix, on puisse voir par temps clair, jusqu'au Mont Blanc !
Que dire d'autre sur Cheilly ? Si vous tombez bien, peut y aura-t'il une porte ouverte chez un vigneron, qui vous permettra une expérience de dégustation de premier choix (boire ou conduire il
faut choisir) dans les caveaux des pittoresques viticulteurs encore en activité. N'oublions pas non plus l'accueillant café des sports et ses braves habitués, le terrain de pétanque ou s'exerce la
virtuosité de la caste sociale la plus distinguée du village, ainsi que le cimetière, duquel la plupart des anciens de Cheilly viennent grossir les rangs, à mesure qu'une jeunesse citadines vient
remplir les lotissements anonymes qui pullulent la ou autrefois les vaches gambadaient paisiblement. Vous l'aurez compris, j'aime ce village. S'il n'a strictement aucun intéret, aucune brillance, et
que j'en parle donc avec sévérité, il n'en reste pas moins qu'il est l'endroit ideal ou peut s'epanouir une enfance pleine de souvenirs. De meme que l'intimité du pays- tout le monde se connait et
s'aime d'un amour bien rural- et la proximité de la nature permettent de s'ebattre gaiement, la cuture du vin une fois l'adolescence venue, donne lieu à de belles cuites, puis l'age de raison
approchant,à un respect bien précieux, des valeurs associées au vin
" Tentez la Scandinavie; conseils pour touristes Français fauchés; expérience suivie et approuvée scientifiquement"
I) Le transport
Eurolines, ce n'est pas cher, et je réclame dès à présent toute votre attention. Car ce n'est pas cher, DONC il ne faut pas s' attendre à du luxe....loin loin de vous cette idée. L'embarquement s'est fait à Paris, porte de Bagnolet: au premier coup d' oeil, ça ressemble à une gare pour réfugiés politiques. Du béton, des chiottes qui ne ressemblent pas à des chiottes, plutôt des trucs indescriptibles - et une belle odeur: bref il ne faut pas toucher à tout de peur d' attraper une bête non encore recensée... Si vous partez dans l'apm, ça peut aller, au moins quand vs vs approchez du bazar, vs voyez à quoi, il faut vs attendre, il n'y a presque rien à craindre; mais quand vs devez prendre le premier bus à 6h du matin, et que vs arrivez un peu trop tôt, genre vers les 3h et que tout est fermé... vs avez peur, surtout Bagnolet, il y a une faune un peu spéciale le soir...
Le bus: ça c'est génial; j'ai plein de conseils.
Conseil 1: partez avec qqun; c'est presque impératif. De Paris à Copenhague, il y a plus de 17h de bus; pour Stockholm, c'est je crois encore 10h de plus. On s'ennuit vite ou on s' amuse pour les raisons qui vont suivre
Conseil 2: concerne le placement dans le bus; c'est absolument stratégique
a) par rapport à la télé: ne cherchez pas c'est totalement inutile; la télé, il yen a une ou deux par bus; pour la décoration, donc ne vous fatiguez pas
b) les chiottes: suivez ABSOLUMENT et IMPERATIVEMENT mes conseils; ils sont déduits de mes expériences personnelles; deux aller-retours dans ces conditions, vous forment très rapidement. c'est un milieu hostile les chiottes. Il ne faut pas s'installer dans un rayon de moins de 2m de ce lieu; les raisons sont doubles: l' ODEUR ou LES ODEURS, sachant qu'on s'y met à plusieurs.Vous avez le droit à tous les bouquets, parfums aussi variés en essences qu'en intensité... Quelle poésie dans ces propos. Et quand vous tombez sur une coloie de puent-du-cul, courage ! non, le suicide est préférable. Deuxièmement, le passage; considérez cette zone entourant les toilettes comme une espèce de parking: le trafic est important et continuels - il n'y a pas d' heures creuses. Pollution, bruit sont le los du voisinage, vous m'avez compris.
c) s'installer dans le bus: là aussi c'est vital - car vs ne voyagez pas en 4* mais en formule "je suis fauché"; vous êtes dans une catégorie sociale assez impressionnante. Bref, vs êtes dans la gare de départ, le bus est vide - installez-vs vite ( tenir compte de C2b) et l' affaire est dans le sac. Vous êtes 2: parfait. Vous êtes tout seul: là il va falloir jouer un petit peu: à chaque station, pour éviter qu'une boule puante potentielle, qu' un vieux goitreux ou qu' un braillard vienne vous faire chier - faites semblant de dormir, étalez-vs tout le long de la banquette ( nom plus charmeur que sommier de béton) en proie à un sommeil très profond. Ca marche ( ou du moins j'ai eu de la chance). - Si vous souhaitez malgré vtout avoir de la compagnie, choisissez bien, mais très bien, car vs ne savez pour combien de temps... Supposons vous êtes installez: regardez la démarche, la tête surtout ( dans le cul, mal rasé, alcoolique notoire, bouche comme un cendrier, yeux pervers - que sais-je ? ), la corpulence ( car vs n' avez pas des sièges XXL ...) et puis le sexe ( dépends de vous), it's up to you. Supposons, vs arrivez dans un bus presque plein, votre nombre de possibilités est assez limité: utilisez vos principes policiers ( à sa tête lui... elle...) et qq ppes de déductions, du genre: s' il n'y apas beaucoup de monde là ( les chiottes ?) ou si ce gars a créé un no-man's land autour de lui, vous en déduisez...
Conseil 3: concerne qq ustensiles indispensables ou conseils pratiques
a) penser à ses besoins naturels avant tout le monde et ne pas y allez pour rien: si vs faites un petit peu de marche à pied, avant d' arriver à Bagnolet, vs croiserez certainement des chiottes: elles sont ratos, propres -PROFITEZ-EN. Après, je vs laisse visitez le bus.
b) emmener avec soi, si vs êtes dans la zone interdite: du parfum ou du déodorant - le comfort n' a pas de prix. Véridique, tout ça
c) matériel: deux coussins: 1 pour la tête, l'o pour les fesses; des boules quiès; un pince-nez ? de quoi s' occuper pour très longtemps
II) Le logement
1) Le camping
Le camping, ce n'est pas trop cher non plus, encore faut-il trouver le bon, au bon endroit, au bon moment. A Copenhague, il y a le Bellahöjvej camping: il y a beaucoup de place; assezspartiate les toilettes - mais les douches sont en bonne état; il y une grande cuisine, pour faire sa poupouille et hop! Situation: 5km de la gare au NNO.
En Suède, celui de Lund: le moins cher du pays presque; là: belles toilettes, cuisine avec tout le matériel ( four, frigo, micro-ondes...), deux douches; petit espace coincé entre un champ et la piscine municipale: entrée gratuite pour les campeurs. Lund: petite ville bien pittoresque: des pavés partout, très jolie; cathédrale sublime, jardin sous serre, université, zone commerciale et 1 club et 1 gare; à 20 km de Malmö.
2) AJ
Bon, plus cher: mais on a un vrai lit, de vrais draps ( louer ou amener les siens), une vrai chambre, de vraies douches et chiottes ( faut prendre soin de ses parties intimes ) . Dortoir: là aussi c'est un parking; des fois la nuit vs entendez des gens rentrez, ronflez et repartir en un clin d' oeil - ambiance auberge terminus du XIX
3) O solution
Cette formule a été testée par un groupe de jeunes gens de Besançon; sonner chez des gens qi ont un jardin et demander si la tente peut y être planté. Les modalités sont diverses mais c'est économique.
III) La bouffe
1) Pour Français presque pauvre: emmener avec soi de quoi se nourrir pour la durée du séjour: un gros sac de pâte, un de riz, du thé, des condiments piqués à la cantine de votre bahut, des plats à réchauffer s' il y a un MO. Une journée: matin: une grosse assiette ( riz...ou pâte), gros bol de thé; midi: rien; soir: même chose que le matin. Pour ne pas avoir faim: il faut bouger, ne pas s'arrêter, avoir d'autres nourritures...
Comme ça, le budget boffe peut servir à autre chose... une partie peut être utilisée pour goûter aux spécialités ( culinaires) du coin: le smörrebröd au Dan, delicious. 2vitez les kébabs ou mcdo ou o ( sauf voir III-2), car vs serez ruinez en un rien de temps et vs aurez tjs faim; un exemple: le kébabs ( le moins cher 25kr ~~ 3euros) à pour taille la paume de votre main, c'est limite du réchauffé parfois - bref, on a bien été eus sur ce coup là.
Non, achetez vous la bière du coin ( cf III-3); ou alors imparable: le sandwich fait maison: pour 4euros: 500gr de pain, du camembert, de la köd ( viande) en tranche... callé pour la soirée.
Formule pratique: vous allez du Bell à la mer à pied: 10 km, plus de 4h de marche ou moins ou plus, je ne m'en souviens plus. Vous avez votre réchaud: installez-vs sur un banc ( ah ! on est bien en bourgogne !) reposez-vs 2 min, tout est calme. Mais ça grogne là dedans: faites cuire vos pâtes, mangez; puis votre riz; mangez; puis votre thé: ça lavera les restes des repas précédents collés aux parois. En maillot de bain, un sprint... Deux solutions: soit vous avancez, soit vous sortez de l' eau: en août la température est de 8 à 10° quelle que soit la température extérieure.
2) Pour Français plus que pauvre: solution réellement tentée un soir. C'est à Cop, sur la Raadhuspladsen ( place de l'hôtel de ville - note: imaginez qu'on mette des néons coca-cola, mcdo ou o sur la façade du Louvre ou o: ça ressemble un peu à ça). Là il y a un burger king: 2 étages plus rez-de-chaussée. Les toilettes sont au dernier - très correctes. C'était le but principal. Mais ensuite: à tous les étages, des plateaux non débarrassés, des trucs non entamés: qd on a faim... on a peur de rien. Prenez un sac plastique - je l' ai fait avec un journal écrit en danois: j'en ai laissé la moitié par terre. Mais bon: l' équivalent de deux plateaux normaux gratis - qui fait mieux. Un conseil: si vous prenez du soda - voir s'il est frais, parce que tiède, ça fait des bulles désagréables. En tout cas rien à signaler: pas de maladies bizarres, ni d' herpès des lèvres: dans ce genre de situation, ne pas se poser de questions.
3) Le recyclage: allez chez IRMA, le commerce le plus proche du Bellahö.. et achetez some beer du coin, I mean la CARLSBERG ( dont la fabrique est à qq h de marche dans le sud de la ville - superbe). Buvez, retournez aussitôt au magasin, les cannettes en très bonnes état - i.e vidées. Rentrez dans le magasin, allez au fond, vers les machines à recycler - mettez vos cannettes une par une dans celle qui concerne vos cannettes. 1 can-t= 1kr = 1fr. Allez à la caisse, donnez votre ticket, vous êtes rembousez - retournez vous achetez à boire. NB: plus vous buvez, moins vous pouvez boire: on rembourse le contenant pas le contenu. NB2: ne fonctionne pas avec les bouteilles de red-bull. Machines présentes partout en Suède et Danmark; donc si vous avez besoin de sous: ramassez et hop ! ( vous verrez parfois à l'ouverture du magasin, le matin, des gens avec des sacs remplis de bouteilles en alu ou plastiques pour avoir des sous...)
Dijon, qui m'a appris à vivre, dont j'arpente les artères depuis deux ans déjà, parcourant ton corps de pierre,
Je sors de la rue Saumaise pour enprunter la rue Jeannin, les tréteaux du Vieux Léon viennent d'être installés, je poursuis ma route jusqu'à la rue de la Chouette, je caresse l'animal et je salue Notre Dame avant de m'enfoncer dans la rue Musette, les Halles, place Grangier, rue de la Lib, et tout ça jusqu'à la gare...
Ce sentiment quand j'aperçois furtivement le Canal de Bourgogne, puis tes toits, la rue Berbisey, depuis le train,
T'as fait de moi c'que je suis,
Adieu
A
B
C Cheilly les Maranges
D Dijon
E
F Franois
G
H
I
J
K
L
M
N
O
P Pontarlier
Q
R
S Scandinavie
T
U
V
W
X
Y
Z
Divers
